samedi 27 juillet 2013

Long facebook status...

Romantically a risk taker
Truly a quitter
A passenger
A stranger
A soul without a leash
with no aim to reach
A mind in the present
A being evanescent
Locked between the boundaries
Of my idea of time and other mysteries
Blacksmith of my miseries
From the fire of my hysteria
Creator of the criteria
Defining my freedom
This prison is my kingdom
The key lost on ego road.
Frozen by fears of being a fraud
Romantically a word seeker
Truly a silence killer, a sick her
A freak her
A passionate huger
A clumsy planet earth er
A permanent visitor
A successful actor
of my own destruction
With a sharp intuition
For the places of salvation
And fucked up decisions
Believer of my own delusions
Me; my worst enemy
Me; the best army to fight me
Me; my best challenge.

mardi 18 juin 2013

Vite vite passe moi ma dose de rire


Vite vite il me faut ma dose de rire
Celle que ceux qui ont connu le pire
Prennent sans qu’on les prie
Tu ris et/ou tu pries
Quand la vie t’a tout pris
Jusque même aux cris.
Vite vite donnes moi une bonne comédie
Une parodie du paradis
Que j’aurais vécu
Si je n’avais pas vécu
J’avais cru
 Jusque quand j’ai su
Que tu sues
Pour qu’à la fin la vie te donne un coup de massue
Sans aucune forme de procès
Ton cœur devient un abcès
Qui renferme des pleurs étouffés
Non, non, donnes moi du rire a la place
Que je ne participe pas à la farce
De ceux qui se farc-issent l’exercice
Des pleurs bien placés
Des phrases a prononcer
Des mots de circonstances
Non, je ne connais pas la circonférence
De ma douleur
Et je ne la mesurerai pas pour ta candeur
Je ne m’effacerai  pas pour que tu aies moins peur
Vite vite donnes moi du rire, de la folie
On sait déjà que je ne suis ni polie
Ni poli-tiquement correcte.
Du rire avant que la réalité ne trouve ma cachette
Et appuyes sur la gâchette
J’achète
Du temps avec ma gorge déployée.
Peu importe  la méthode employée
Je consomme la vie en même temps qu’elle me quitte
Et au final on pourra dire qu’on est quittes.
Vite vite, donne-moi un double shot
Oxygène, hydrogène, azote
Quelques virées dans la stratosphère
De mon imaginaire
Pour dessiner des fins plus belles
Des vies moins frêles et du rire a la pelle
La philosophie des larmes
Pour moi n’a aucun charme
Alors je m’arme
 De mon sourire et les soucis balayés
J’achète du temps avec ma gorge déployée
Peu importe la méthode employée
Je consomme la vie en même temps qu’elle me quitte
Et au final on pourra dire qu’on est quittes.


mercredi 29 mai 2013

Let's take ride


You say I am wild
When I give you a ride
To places I invent,
With my insane or my innocent.
It swings with my mood
Cruel, gentle or rude.


I am not pretending,
 I am being
All the roles 
I create, aiming
 at fulfilling
Your silent fantasy.
You are the king, the slave, the ecstasy
I am the queen, the slut, the heroine
Breathe in…
I am always me, but never the same.
Striking new poses in a different frame.
Breathe out.
Breathe in, breathe out
You feel alive there is no doubt.
Take a break from the fade flavor of everyday
Let’s taste the spicy savors of faraway.
Let’s wear, the masks of other stories
And the costumes of different glories.
Love is what we make of it
So don’t resist
We can do it like it’s the first time
Or the last time
Like you are mine
Or a stolen one
Like we have
forever
Or just a moment of fever.
You would be the waves I would be the sand
Greeting repeatedly, in languages of foreign lands.
You could be my instrument; I’d pull your strings
 And make you sing
New melodies,
Reminding you of memories
You think you dreamt of.
Take you inhibitions off
And change your angle
Mingle
With your imagination
and feel the passion.
Open your eyes…
It’s me again.


  




Ma Mona


Quand je suis inspirée
J’ai comme des ailes sur ma plume
Qui exhument
Ces mots qui jouaient à cache-cache
En portant mes sentiments sur une attache.
Alors je me dépêche vers elle, je vole
Et l’observe qui survole
Le papier.
 Comme en transe,
Je suis sa cadence.
Quand les mots pressent ma plume, je viens ici
Et j’observe la vie.
 Je suis assise sur une place publique,
Entourée d’étrangers, peuplant ce monde magique,
Qui a leur insu je mêle a mes paysages.
Leur rires, leurs regards, leurs visages
Tous me racontent une histoire,
Si belle que je peux a peine y croire.
Cette femme triste et magnifique,
Sait-elle qu’elle est l’encre, dans laquelle je plonge ma plume érigée,
Pour dessiner son sourire de Monalisa, qui a dû essuyer des rejets
Et embrasser des gratitudes, des baisers volés ?
Le malheur a dû glisser sur ses courbes congelées
Et figer sa beauté, entre la douleur et la résignation.
J’imagine, j’espère, qu’elle a connu la passion.
L’amour jusqu’à en perdre la raison.
Les erreurs délicieuses et traitresses mais qui donnent toujours des leçons.
La solitude et la folie comme fidèles compagnons.
J’imagine, j’espère, qu’elle a rencontré le bonheur
Pour que dans les jours de pleurs,
 Elle se rappelle de sa chaleur
Et garde l’espoir de recroiser son chemin.
J’aimerais caresser son visage et le garder dans mes mains.
Mais je n’en ferai rien.
Je reviendrai demain…


c'est comme


C’est comme l’envie d’écrire,
Ou l’envie de fuir.
L’envie de dire,
En regardant les mots partir.
C’est comme le désir,
En visite anonyme.
C’est quand rien ne rime,
Et que pourtant tout t’anime.
Les gestes qu’on mime,
Se fondent aux questions intimes.
C’est comme les regrets  au futur,
D’actes emprisonnés entre milles murs
 Fruits non cueillis non murs,
De mon imagination sans laisse,
Qui vagabonde avec souplesse,
Jusqu’aux horizons interdits,
Confinés dans des nuages de non-dits.
J’allume ma torche mais il est midi,
La confusion m’aveugle.
Je veux parler mais je meugle.
Comme une vache impuissante observant un train,
Vérifiant par moment que la main
Sa main
Est bien dans la mienne
Car je suis sienne.
Même quand la nuit m’appelle
Sa passion me rappelle…
Mais c’est comme l’envie d’écrire
L’envie de fuir
Pas longtemps
Quelques heures devraient suffire
Laisser derrière les endroits où on se mire.
 Comme dire
En regardant les mots s’enfuir.
C’est comme une rage en camisole,
Ou essayer d’arranger une mèche folle.
C’est comme un manque de vitamine
Tu changes de mine
Mais tu ne vois pas
Ton corps, tenter de te faire des signes.
C’est comme une apnée,
Qui ne connaitra jamais l’air frais.
Si toi aussi tu essayes de pointer du doigt
Ce quelque chose tu ne sais pas quoi
Une mélancolie, un manque, un lui
Qui a chaque fois qu’on le saisit fui
Alors tu sais de quoi je parle.
 C’est comme être possédé
 Par la volonté de ton côté obscur
Ou souffrir d’un mal sans cure.



Elle avait


Elle avait le regard
                                      Perdu à l’horizon
D’une âme a la recherche de sa maison,
Et les phrases décousues,des pensées
Avalées par le rêve
                                      Et ce que tu crois insensé.
Elle avait la voix douce de ceux qui n’ont jamais osé
Et les gestes brusques d’une passion non dosée.
Elle exprimait l’esprit par la chair.
Elle voulait traire,
Jusqu’à la dernière goutte de la vie,
Avant qu’elle ne lui soit ravie.
Elle dansait insouciante
Comme une passante
De mes bras au tien au sien.
Elle était comme un trop plein.
Elle avait la bouche pleine,
De mots qui racontais la peine,
Comme des papillons délicats et des merveilles,
Qui se posent en une caresse sur ton oreille.
Son rire déchirait l’air
Comme des oiseaux qu’on libère
Esclave de l’amour, elle n’appartenait à personne.
Elle se fichait des alarmes qu’on sonne
Ou des mots qu’on chuchote,
Derrière des portes inconnues.
Elle vivait à l’instinct,
Elle traçait le chemin,
Avec ses pas et laissait demain au futur.
Puis le temps a dessiné des points de sutures
Sur son âme un peu trop mure,
Et depuis elle n’est plus sure.
Elle est perdue dans notre monde,
Dont elle n’a pas appris les codes ;
Prises entre ses certitudes qui s’érodent
Comme des CD cédant la place aux iPods.
Comme ouvrir de nouvelles portes
Sans pour autant fermer les autres.
Elle est à la recherche d’une nouvelle formule
Ou le passé et le futur habitent la même péninsule.
Libres.